La guêpe,
prédateur n°1 de l'araignée.
De nombreuses guêpes ont comme "proies" des
araignées. Elles ne vont pas les manger elles-mêmes ; leurs descendance
va s'en charger. Après un combat en règle entre les deux adversaires, la
guêpe va inoculer un venin paralysant l'araignée. Parfois, l'araignée
gagne, mais elle dédaignera manger sa victime, craignant par dessus tout
ce genre d'individus.
L'araignée paralysée est transportée dans un trou
creusé par l'hyménoptère au préalable (ou dans un trou préexistant
comme des baguettes de bambou). Dans le cas présent, il s'agirait plutôt
d'une vague cavité que la guêpe fermera ensuite avec une sorte de cloche
en terre. Une ou plusieurs araignées peuvent ainsi être piégées dans
un même trou ou dans plusieurs trous. Dans chacun d'eux, avant d'être
refermé, recevra un oeuf. La larve qui pointera le bout de ses
mandibules ensuite trouvera nourriture en abondance et fraîche car
l'araignée n'est pas morte. D'ailleurs, la larve finira par les centres
nerveux, permettant à l'araignée de ne mourir qu'au dernier moment. La
larve opère alors une mue donnant lieu au stade de la nymphe puis une
seconde appelée métamorphose, donnant naissance à la guêpe proprement
dite. Celle-ci, devenue adulte s'occupera à creuser une sortie, se nourrir
un peu, trouver un partenaire pour s'accoupler et recommencer ensuite le
même forfait.
S'ils existent de nombreuses guêpes pratiquant ce mode
de ponte sur araignées, elles sont souvent spécifiques d'une espèce
donnée d'araignée. J'ai déjà observé
une guêpe pepsi (env 10 cm) transportant une theraphosa de
bonne taille. Celle présentée ici ne fait que dans les 3 cm et
l'araignée dans les 4-5 cm ! |